Réaction aux incidents et fuites
1) Objectif, principes et portée
Objectif : réduire les dommages et les risques juridiques, assurer la continuité des opérations et la probabilité des actions en cas d'incidents de sécurité/complication.
Principes : « dissuader rapidement → confirmer avec précision → documenter de manière transparente → informer légalement → empêcher la répétition ».
Couverture : incidents cybernétiques (DDoS, ATO, piratages, vulnérabilités), fuites de données PII/paiement, violations AML/KYC/sanctions, défaillances des fournisseurs (KYC/PSP), incidents de publicité/jeu responsable (RG), partenaires compromis.
2) Classification et déclencheurs de gravité
3) Escalade SLA et « incident-bridge »
Initiation : Avec High/Critical, war-room (chat/sonnerie) est créé, l'Incident Commander (IC) est attribué.
SLA: Info — n/a; Low - 24 h ; Medium — 4 ч; High - 1 h ; Critique - 15 min.
Rôles sur bridge : IC, Security Lead, SRE/Ops, Compliance (Deputy IC sur la légalité), Legal/DPO, Payments/FRM, Support/VIP, PR/Comms, Data/Forensics.
4) Processus de réponse (pile SANS/NIST en adaptation)
1. Préparation : runbooks, feuilles de contact, fournisseurs de secours, alertes de test, accès « fermés par défaut ».
2. Identification : Corrélations SIEM/SOAR, règles antifrod, signaux KRI ; preuve de fait/volume.
3. Confinement (Containment) : segmentation, désactivation de la fiche/endpoint vulnérable, géo-restrictions, feature-flags, limites de temps/collines.
4. Élimination : patch/rotation de clé, bloc de compte/périphérique, nettoyage d'artefacts malveillants, reconfiguration d'images.
5. Récupération (Recovery) : validation de l'intégrité, intégration progressive du trafic (pools canaris), suivi des régressions.
6. Leçons (Post-Incident) : post-mortem de ≤72 h, plan CAPA, mise à jour des politiques/seuils/modèles.
5) Mentions légales et communications externes
- Surveillance des données (DPA) : fuite confirmée de l'IPI → notification (description de l'incident, catégories de données, mesures, contact du DPO).
- Régulateur de jeu : violations massives des règles RG/publicité/défaillances affectant les joueurs/rapports.
- Banques/PSP : activités suspectes/cas SAR, chargebacks massifs, compromission du flux de paiement.
- Utilisateurs : fuite de leurs données/risque élevé de dommages ; modèles de lettres et FAQ.
- Partenaires/fournisseurs : les incidents chez eux ou chez nous affectant les flux/données partagés.
Règles de Com : un seul orateur, des faits sans suppositions, des actions/recommandations claires, stocker toutes les versions des messages et des réponses.
6) Forenzica et la « chaîne de stockage des preuves » (Chain of Custody)
Enregistrer qui/quand/ce qui a été recueilli ; Utiliser WORM/stockage immuable.
Instantanés de volumes/logs, exportation d'artefacts via le hachage (SHA-256).
Accès en lecture seule, travail en double.
Documenter toutes les commandes/étapes ; gardez le temps.
Négocier avec le Legal/DPO les conditions de transfert des artefacts à des tiers.
7) Communications contrôlées (internes/externes)
Do : bref, factuel, convenu avec IC/Legal ; Indiquer l'emplacement de l'apdate (par exemple, toutes les 60 min).
Don't : hypothèses comme faits, divulgation des IPI, accusations, promesses de délais sans contrôle.
- Que s'est-il passé ?/Gravité/Zone d'influence/Mesures prises/Prochaines étapes/Prochaine mise à jour...
8) Typique playbook de domaine 'et
A) Fuite PII (annexe/backend/vendeur)
1. Bridge ≤15 min → geler les points de fin/clés suspects → activer une vérification accrue de l'accès aux données.
2. Forensica : déterminer la source/volume/types de PII, timline.
3. Actions : rotation des secrets, fictions, révision des droits, isolement du vendeur.
4. Avis : DPA/régulateur/utilisateurs/partenaires (selon les exigences).
5. Soutien aux joueurs : FAQ, canal de soutien, recommandations (changement de mot de passe/fraude).
6. Post-mortem et CAPA.
B) Compromission des comptes des joueurs (ATO/credential stuffing)
1. Spike dans les signaux ATO → renforcer le taux de limit/2FA-enforce/WebAuthn, les unités de sortie temporelles.
2. Clustering de périphériques/IP, envoi de notifications aux personnes touchées, réinitialisation des tokens.
3. Vérification des transactions financières, SAR si nécessaire.
C) Refus du fournisseur de CUS/sanctions
1. Basculer vers le fournisseur fallback, limiter les sorties rapides, flux manuel pour VIP.
2. Com pour le sapport et les gestionnaires VIP ; en cas de serrage - informer le régulateur/les banques (si cela affecte les contrôles).
D) PSP/incident de paiement (chargebacks/compromission)
1. Activer la 3DS/AVS stricte, abaisser les limites et les règles de velocity ; la colline des groupes à risque.
2. Informer le PSP/la banque ; en cas de signes de blanchiment - EDD/SAR.
3. Récupération et audit du trafic rejeté.
E) DDoS/indisponibilité
1. Activer WAF/géo-coupure/épuisement ; « froid » des sorties.
2. Inclusion cananéenne des régions, contrôle des SLO ; post-mortem sur la durabilité.
9) Outils et artefacts
SIEM/SOAR, IDS/IPS, WAF, EDR, DLP, gestionnaire secret, rotation vault, détection d'anomalies dans l'antifrade, registre des incidents, modèles de notification.
Artefacts : registre d'incident, protocole de bridge (timline), rapport forensica, paquet de notification (régulateur/utilisateurs/banques), post-mortem, CAPA-tracker.
10) Métriques et repères cibles
MTTD (temps avant détection), MTTC (avant confinement), MTTR (avant récupération).
% des incidents dont la cause première est établie ≥ 90 %.
% de l'exécution de l'ACPA à temps ≥ 95 %.
La proportion d'incidents répétés pour la même raison est ≤ 5 %.
Proportion d'incidents fermés en SLA : Moyenne ≥ 90 %, Élevée ≥ 95 %, Critique ≥ 99 %.
11) RACI (agrandi)
Commandant d'incident (Ops/Sec) : A pour la gestion, la prise de décision, la temporisation.
Security Lead (R) : technique. analyse, forensisme, containment/éradication.
Conformité/DPO (R/A pour la légalité) : qualification de fuite, notifications, feuille de diffusion.
Juridique (C) : évaluation juridique, contrats/contrats, formulation des lettres.
SRE/Engineering (R) : fixations, rebonds, stabilité.
Payments/FRM (R) : holds, seuil antifrod, interaction avec PSP/banques.
PR/Comms (R) : messages externes, Q&A pour le Sapport.
Support/VIP (I/C) : front des communications avec les joueurs.
12) Modèles (recrutement minimum)
12. 1 Carte d'incident (registre)
ID· Temps de détection· Classe/gravité· Affectée (systèmes/données/juridictions)· IC· Propriétaire de ceux/ci· Premières mesures· Portée/évaluation des dommages· Notifications (à/quand)· Références aux artefacts· Statut/LEP/délais.
12. 2 Avis aux utilisateurs (pressing)
Qu’est-ce qu’il y a ; quelles données ont pu être affectées ; ce que nous avons fait ; ce que nous vous recommandons ; contacts; lien vers la politique/FAQ.
12. 3 Post-mortem (structure)
Faits/temps· Impact· Cause profonde (5 Whys)· Ce qui a fonctionné/n'a pas fonctionné· CAPA (propriétaire/date limite)· Vérification de l'efficacité après N semaines.
13) Intégration avec les opérations et la conformité
ACR/Changement : changements dangereux - uniquement par le biais des drapeaux de ficha/Canaries ; dans chaque version, un plan de retrait.
Données et rapports : assemblage automatique de dashboards d'incidents ; communication avec KRIs (sanctions/RER, KYC, CBR, ATO).
Risques : mise à jour de la matrice des risques et du registre, calibrage des seuils après chaque incident majeur.
14) Exercices et préparation
Tabletop une fois par trimestre (fuite PII, panne KYC, onde ATO, incident PSP).
Vérification Red/Blue/Purple-Team ; exercice conjoint avec les fournisseurs et le PSP.
KPI de préparation : proportion d'employés ayant suivi la formation ; la réussite des exercices ; le temps moyen de « lever le bridge ».
15) Feuille de route pour la mise en œuvre
1-2 semaines : actualisation des rôles/contacts, modèles, fournisseurs de secours.
3-4 semaines : playbooks SOAR, canaux de bridge, notifications de test, archives WORM.
Mois 2 + : exercices réguliers, vérification des journaux, automatisation des rapports d'incident.
TL; DR
Préparation = rôles et seuils convenus à l'avance + bridge rapide + containment rigide + notifications légales et en temps opportun + forensing avec chaîne de preuves + post-mortems obligatoires et CAPA. Cela minimise les dommages, réduit les risques de pénalité et renforce la confiance des joueurs et des partenaires.